A ne trainer qu’avec des sportifs, on remarque rapidement que tous n’ont pas les mêmes pratiques et habitudes sexuelles. Pour cette raison, j’ai décidé de me lancer dans une tentative d’explication par activité sportive. A mon rythme, je publierai des articles sur la sexualité des sportifs, selon les sports. Le cyclisme introduira cette longue série, et ne vous en faites pas, les tennismen, rugbymen et autres supermen ne seront pas en reste, j’attends simplement encore quelques témoignages.

• Les efforts en endurance nuisent à la libido

On parle bien de cette personne en collants fluos aux 10 000 sponsors, qui nous empêche d’arriver à l’heure à nos rendez-vous. Mettons également les vététistes XC, cyclo-crosseux, et les pistard dans le même panier, les efforts ne sont pas les mêmes, mais tous travaillent en endurance.

Leurs jambes épilées et leurs muscles affutés pourraient laisser croire qu’ils sont de véritables coureurs de jupons, mais détrompez-vous ! L’hypotestostéronémie, ça vous dit quelque chose ? Pour faire simple, à trop passer de temps sur leur deux roues, l’entraînement en endurance induit une diminution des taux de testostérone au repos. Le problème, c’est que cette hormone est l’hormone sexuelle mâle responsable de la libido, donc pas de testostérone, pas de chocolat !

Ceci dit, il faut relativiser la chose. Chaque année, les cyclistes prennent un petit mois de repos et ne touchent plus à leur vélo, cette période de « coupure », encore appelée « mois de rattrapage et de baise intense » est la récompense d’une année de durs labeurs. Malheureusement et comme le dit si bien Mylène Farmer : « oui, mais non », c’était sans compter sur les effets post-pratique du cyclisme. A trop vanter les mérites de leur super Italia SLR qui « Wahou ! pèse moins de 130 grammes », elle le leur rendra bien. En effet, le fait d’être assis sur cette minuscule selle comprime le périnée (région entre l’anus et les testicules) et par la même occasion, les nerfs et vaisseaux sanguins qui rendent possible l’érection. Ceux-ci perdent leur sensibilité et accessoirement, provoqueront des troubles de l’érection.

Pour résumer, pendant onze mois ils n’ont pas envie, et lorsque leur cause pourrait être sauvée, notre ami zboub fait des siennes. Quel triste destin… Quelles sont les solutions ? Pédaler en danseuse, arrêter de travailler en endurance, ou tout simplement considérer ce texte au second degré.

• Les nouvelles génération l’ont bien compris

BMX, flat, dirt, VTT XC, trial, enduro, DH… Parlons ici de toutes ces disciplines plus alternatives et plus récentes qui ont vu le jour entre les années 1980 et 2000. Depuis quelques années, la nouvelle génération se met à des disciplines plus underground, plus « hardcore » et cela se reflète dans leur sexualité. Les jeunes sont plus fous, plus libérés, et s’entrainent moins rigoureusement qu’avant. Fini le fractionné court / VMA / Vélocité Maxi Best of Plus et compagnie, place au sexe, à la drogue et au Rock&Roll. Forcement, quand on apprend pas la rigueur et la tempérence, il est plus facile de se lâcher. Alors Mesdames, si vous souhaitez être comblées, demandez quel sport pratique votre prétendant avant de tomber dans ses filets…