Adidas ré-ouvre ses portes à Amazon et Ebay

Il y a de ça de nombreux mois, en Juillet 2012, Adidas avait alors interdit à ses revendeurs d’utiliser les places de marchés ouvertes comme Amazon et Ebay. La raison sous-jacente officielle était tout simplement que ces plateformes n’offraient pas la possibilité aux produits de la marque Allemande d’être mis en valeur correctement. La raison était également de contrôler les prix et d’éliminer le plus possible les revendeurs profitant de ses plateformes pour casser le marché. (le lien vers l’article complet ici.)

Voici que désormais Adidas a changé d’avis. Il est désormais possible de vendre via ces marketplaces . Pourquoi? Selon un porte parole de la marque, les plateformes ont fortement évolué au cours des 24 derniers mois et il est désormais possible, avec tous les outils mis à disposition, d’assurer une bonne présentation des produits Adidas. Voici pour la raison officielle.

Mais il apparait que cela n’est pas la seule. Évidemment, les ventes sur internet auraient souffert de cela, puisque Amazon et Ebay sont tout de même de vrais générateurs de chiffres d’affaires. Voici donc une raison non négligeable de changer d’avis? Ce n’est pas vraiment la raison première non plus…

La marque serait dans le viseur de la CMA (Competitors and Market Authority) qui regarde la situation d’Adidas de près. Tout comme elle l’avait fait pour Asics pour les mêmes raisons. En effet Adidas en plus d’avoir bannit Amazon et Ebay, avait retiré tous ses produits réplica de chez Sport direct, qui lui aussi ne vendait qu’a des prix dérisoires et énervant au passage l’intégralité du marché. Sport Direct s’est notamment adressé à la CMA quant à ce litige opposant les deux firmes.

Il apparait donc que le retour à la normale avec Amazon et Ebay viennent avant tout pour envoyer un signal aux autorités de régulation s’approchant à grand pas de la situation du géant Allemand. Et ce quelques jours après qu’un membre du comité anti monopole Allemand ait déclaré être prêt à investiguer sur le cas Adidas…bref vous l’aurez compris l’affaire est complexe, mais on ne parle pas de mise en valeur des produits mais bel et bien de contrôle d’une politique tarifaire et de concurrence…