En Nouvelle Zélande y a pas que le rugby, y a aussi la voile… Et les kiwis sont pas mals à ce petit jeu là, tellement bon que tout le monde veut s’associer avec eux. Décryptage de la meilleure team de voile du monde.

Pendant longtemps la voile n’a été une affaire que d’anglais ou d’américains mais un jour les néo-zélandais s’en sont mêlés laissant éclater au grand jour leur talent de navigateur. C’est en 1995 que l’aventure débute, lorsque Black Magic s’en va battre les américains chez eux et ramène la Coupe de l’America à Auckland. Ils conserveront la Coupe jusqu’en 2003 après que l’équipe suisse Alinghi  batte Team New Zealand, les helvètes barrés par un néo-zélandais, Russell Coutts…

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Aujourd’hui Team New Zealand est l’un des syndicats le plus puissant. A tel point que d’autres syndicats ou équipes viennent frapper à la porte des marins blacks pour bénéficier de leurs compétences et de leur expertise. Camper, marque de chaussures espagnoles, désirant participer à la Volvo Ocean Race est venue voir Team New Zealand afin de créer une équipe hybride pour remporter l’Everest de la voile. Les espagnols fournissent l’argent et le bateau et les néo-zélandais les marins.

Second accord en date, celui entre le Team et Luna Rossa, un syndicat italien. Les deux écuries qui vont s’affronter pour pouvoir espérer remporter la 34ème Coupe de l’America, ont signé un accord de coopération technique valide jusqu’au 31 décembre 2012, incluant l’accès intégral à toutes les données de Team New Zealand en matière de dessin et de performance pendant cette période. Cet échange de compétences est sans précédent et comparable à deux équipes de Formule 1 qui décideraient un jour de s’entraider bien qu’elles aient le même but, remporter le titre de champion du monde.

Team New Zealand est d’ailleurs le seul équipage participant aux trois grandes compétitions de voile : la Louis Vuitton Cup (pour accéder au statut de challenger et participer à la Coupe de l’America), la Volvo Ocean Race et les Extremes Sailing Series. Et à ce jeu là, même si les français ne sont pas les plus mauvais, ils sont encore loin d’atteindre la finale…