Le Lacoste Lab ou la caverne d’Ali Baba
Lacoste, enfermée dans une image qui déplaisait à ces responsables depuis que la marque était la préférée des jeunes de banlieue a entamé plusieurs actions pour tenter de casser cette association systématique et conquérir de nouveaux clients. Le Lacoste Lab est l’une d’entre elles qui vise les fameux trendsetters.
- Un outil de R&D pour séduire
Créé en 2011, sous l’impulsion de Christophe Pillet, Directeur du Design de la marque, ce laboratoire de tendances chercher à travers le développement de tout et n’importe quoi puisqu’on va du ballon de football, aux skis en passant par les clubs de golf à démontrer la capacité d’innovation de Lacoste mais aussi à séduire une nouvelle clientèle sensible à ces divers objets.
L’idée du laboratoire de tendances et des produits décalés n’est pas neuve et est aussi très commune au monde du luxe. Chanel est une des premières marques à avoir produit un surf brandé et Hublot n’en finit pas de sortir des objets n’ayant rien à voir avec des montres. Le dernier en date, une luge pour les championnats du Monde de ski alpin dont la marque était le chronométreur officielle.
- Le Lacoste Lab, du vélo en passant par le surf
Le Lacoste Lab vient donc renouer avec des racines de la marque, celles de l’invention et de l’innovation. Elle s’appuie aussi sur des partenariats de qualité pour produire ces objets. Le vélo Lacoste a été réalisé en collaboration avec Look et rappelle fortement le design actuel des fixies. Évidemment, il sera en vente chez Colette dès ce mois-ci.
En novembre dernier, le Lacoste Lab a sorti sa planche de surf des ateliers de Notox, fabriquant reconnu pour son respect de l’environnement. Shapée des mains de Jean-Pierre Starck, fabricant de planches à l’énorme notoriété, elle sera commercialisée deveniez où ? Chez Colette à partir du 9 janvier.
Bien que copiant quelque peu des stratégies de différenciation déjà mises en place par des marques de luxe, le Lacoste Lab donne un nouvel élan à la marque et une chose est sûre, ce ne sont pas les jeunes de banlieue qui iront faire leurs courses chez Colette…
Ce ne serait pas plutôt Chanel…