Reebok et l’UFC s’associent pour les 6 prochaines années
Depuis de nombreuses années, l’UFC grandi, se structure, et attire de plus en plus de sponsors. Et en voici un de taille. Reebok deviendra à partir de juillet 2015 l’équipementier officiel de l’UFC et ce jusqu’en 2021.
Nous ne connaissons pas encore le montant du deal mais ce qui est déjà sur c’est que les stars de la ligue vont en profiter. La majeure partie des indemnités fixes sera reversée aux athlètes avec 5 paliers différents
· Tier 1 – Champions
· Tier 2 — n°1 à 5
· Tier 3 — n°6 à 10
· Tier 4 — n°11 à 15
· Tier 5 — Tous les autres combattants non classés
L’UFC garantissait jusqu’à présent un salaire de 8000 dollars par combat, ce montant devrait rapidement grimper. En plus de la part fixe, la ligue et les combattants toucheront des royalties sur tous les équipements vendus par Reebok. Les athlètes qui auront un large choix de produits à customiser toucheront 20% des produits qu’ils vendent. Le pourcentage de la ligue n’a lui pas été communiqué.
Ce contrat qui va bénéficier à la plupart des 500 athlètes qui prennent part à l’UFC va tout de même poser quelques soucis à certains puisque, si ils auront toujours la possibilité de porter les marques de leurs sponsors actuels, ils devront pendant les combats (et la semaine précédente) et les représentations officielles arborer les tenues reebok.
En plus du deal en lui même, un partenaire comme Reebok va forcément attirer d’autres entreprises pouvant bénéficier de l’image de l’UFC. C’est donc une excellente nouvelle pour l’UFC.
Pour l’équipementier la stratégie est claire, donner un coté plus masculin à son image. La marque qui s’est complètement retirée des sports « majeurs » s’est repositionnée depuis quelques années sur les sports « fitness/crossfit »
Cette stratégie payante a eu pour conséquence de féminiser fortement l’image de marque. Avec entre autres, les crossfit games et l’UFC, la marque tente d’élargir un peu plus son audience. Nous verrons rapidement si cela sera payant.
Mais on peut tout à fait imaginer que l’aspect financier du contrat en question se base essentiellement sur des critères variables et que donc les risques sont limités. Car en offrant des royalties de plus de 20% il est peu probable que le cash soit important même si, comme l’indique les deux partenaires, la ventes des produits dérivés n’est pas un objectif en soit.
Bref, un deal qui semble être définitivement gagnant pour les deux parties sur le papier. Attendons quelques mois pour voir le résultat grandeur nature et surtout, si la marque va adopter une stratégie particulière sur les sports de combat sur les autres continents.