La Fifa teste la Goal Line Technology
Tremblement de terre au sein du Football Européen ? La FIFA (et l’UEFA) testeront à Wembley le 2 juin prochain, à l’occasion du match Angleterre – Belgique, la technologie sur la ligne de but (GLT). Comme son nom l’indique, cette technologie permettra de savoir si le ballon a réellement franchi la ligne ou non.
Si je vous en parle c’est parce que cette technologie, si ce test était concluant, pourrait être amenée à être banalisée. Et bien plus qu’une décision sportive, c’est également une décision qui touche directement au business. A l’heure ou un but peut avoir des répercussions financières énormes, il était plus qu’important de s’en occuper.
Car oui les erreurs d’arbitrage arrivent et arriveront toujours, mais savoir si oui ou non le ballon est rentré est plus qu’important. Il ne devrait pas y avoir de place à la subjectivité. Il y a but, ou pas, c’est tout.
Pour rappel, le 1er scandale a eu lieu en 1966 lors de finale de la Coupe du Monde Angleterre – Allemagne et un but Geoff Hurst. L’arbitre avait accordé le but alors qu’il n’était pas rentré. Il aura fallu pas moins 46 ans pour penser y remédier. Et je le dis haut et fort, j’espère que Michel Platini, saura la mettre en place rapidement (en Europe ou à l’international). Le tennis, le rugby, le basket…utilisent les technologies pour certaines situations litigieuses. Alors espérons que le joueur qui a marqué des générations sur le terrain saura le faire en dehors, même si j’en doute de plus en plus.
Imaginez-vous une équipe qui perd la ligue des champions (ou ne serait-ce qu’un quart de finale) sur ce genre d’erreur, et ce sont des millions d’euros de CA en sponsoring, produits dérivés et autres sources de revenus qui s’évaporent. Alors oui cette mesure (si elle est mise en place) est sportive mais pourrait avoir des répercutions sur le business même si celles-ci ne seront que peu (pas) visibles.
Et j’aimerais même pousser la réflexion plus loin. Cela ne jouerait-il pas non plus sur l’image du football international. Il ne faut pas se le cacher, la Fifa et l’Uefa ne jouissent pas d’une image jeune et dynamique. Ainsi mettre en place une telle évolution ne pourrait être que bénéfique pour ces deux institutions.
Ne reste plus qu’à attendre que cette technologie soit présente dans tous les buts du monde. Premiers éléments de réponse le 3 juin au soir. Et si vous ne pensez pas que cette décision est autant sportive que « commerciale et marketing », n’hésitez pas à réagir
