Chelsea et Google+, quel avenir?
Après Man City qui avait mis en place une rencontre entre ses fans et Patrick Viera il y a quelques semaines sur la plateforme Google+, voici le tour de Chelsea et Petr Cech.
Pour ceux qui ne sont pas familiarisés avec Google+, précisons que le site permet de rendre public des vidéos conférences. Chelsea l’a donc tout juste fait en sélectionnant 5 supporters à travers le monde qui ont eux la chance de poser leurs questions au portier des blues. Les questions était nombreuses et variés, de son ressenti sur la saison actuelle, en passant par son ancienne blessure à la tête ou encore la vie du groupe.
Résultat des courses, un pic à 700 connexions. Quand on connait le nombre de fans dont le club dispose à travers tous les réseaux sociaux, on peut logiquement trouver ce nombre très faible. Alors plusieurs explications peuvent entrer en compte
La rencontre virtuelle a démarrée avec un peu plus de 30 minutes de retard. Le club n’étant pas coutumier du fait, un léger problème d’organisation a mené le club à prendre du retard
Nous pouvons également mettre en avant le fait que Petr Cech n’est pas le joueur le plus actif sur les réseaux sociaux. Loin de la. Son poste également fait moins rêver. Il est toujours plus facile de susciter l’émotion et le rêve en tant que n°10 qu’en tant que gardien.
Enfin, le simple fait que cela ait lieu sur Google+. Même si le club compte un nombre important de +1, beaucoup moins de comptes semblent actifs.
Alors pourquoi développer ce genre de rencontres sur Google+ ? Tout simplement car l’outil mis à disposition par Google est fiable? Surement mais pas seulement. On peut penser que les clubs s’implantant de manière conséquente sur Google+ le font également pour leur référencement. En effet les marques présentes sur Google+ jouissent d’un référencement (démesurément ?) optimisé.
Pour rappel Chelsea, tout comme le Barca, avait signé un accord avec Google+ fin 2011. Peut etre que cela rentre dans le cadre de ce partenariat. Cependant le faible taux de participation soulève bon nombre de questions. Comment remédier à un taux d’interaction faible? Faut-il continuer son investissement dans du contenu sur Google+ malgré des chiffres plus que faibles ? Peut-on multiplier l’utilisation des différents réseaux sociaux?