Strava, le réseau social des cyclistes

Strava est une application qui permet à tout cycliste, quelque soit son niveau,  de devenir le héros de son quartier, de sa ville. Voire plus (Pierre, ce trou de balle, voulait écrire « Voir »).

Disponible sous deux formes, web et mobile, Strava offre à ses utilisateurs un panel de fonctionnalités digne des meilleurs outils de monitoring que l’on peut trouver sur les internets. Distance, vitesse, fréquence cardiaque, Kcal dépensés, itinéraire GPX et même puissance (calculé via un algorithme théorique) sont trackés via mobile ou Garmin et enregistrés sous la forme d’un carnet d’entrainement sur votre compte. OK, on pouvait déjà faire ça avec n’importe quel Sigma ou Polar me direz-vous. Exa. Mais la force de l’app n’est pas là.

Si Strava a su séduire plus d’un million d’utilisateurs et de nombreux professionnels (tels que Jeremy Roy, Lauren Stendam ou encore Jérôme Cousin) c’est parce que lors du tracking de vos itinéraires, l’application vous classe sur des compétitions virtuelles. Chaque rue, communément appelé segment chez les stravistes, devient une course. Pour chaque segment, le premier du tableau obtient un KOM (« King of Mountain »). C’est du virtuel, mais quand même, c’est bandant.

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L’addiction arrive vite. On obtient un premier KOM, puis on regarde des statistiques des autres coureurs… « Boah… Rue de Rivoli à 43km/h de moyenne… Ca se pète. ». Le KOM n’est malheureusement pas éternel. Il peut être repris à tout moment et c’est comme ça qu’on devient addict. Question de fierté, on ne se laisse pas faire. Tu me voles un KOM, je te vole un KOM et ainsi de suite. Un concours de bite en somme.

Rendez-vous sur le site pour prendre les mesures : http://www.strava.com/athletes/2153542